Le monde associatif, un pilier de la vie sociale et citoyenne (1ère partie)
Créées par la loi du 1er juillet 1901 les associations à but non lucratif sont devenues des acteurs essentiels du vivre ensemble.
En France, 1,5 million d’associations sont animées par plus de 12 millions de bénévoles. En 2017, seules 159 000 d’entre elles employaient 1,8 million de salariés, c’est à dire près de 10% des salariés du secteur privé.
Ce foisonnement associatif est une richesse pour nos territoires. Les français ne s’y trompent pas puisqu’en 2018, 65% d’entre eux pratiquaient une activité dans un cadre associatif et 35% étaient membres actifs d’une association.
Créer une association est relativement aisé. Il suffit que deux personnes se mettent d’accord sur un objet social précisant les contours de l’activité de l’association, définissent le mode de gouvernance et rédigent les statuts, le plus souvent à partir de modèles type.
Bien qu’une association puisse exister sans être déclarée, il est préférable de la déclarer pour lui donner la capacité juridique qui lui permettra, par exemple, de recevoir des subventions. La déclaration en Préfecture est soumise à des formalités réglementaires (dépôt des statuts, procès-verbal de l’assemblée générale constitutive, …) et peut être effectuée en ligne.
Notre département illustre bien ce dynamisme du monde associatif puisqu’environ 250 000 bénévoles animent entre 26 000 et 28 000 associations.
… Suite de l’article à l’emplacement du groupe Écologie, Solidarité, Citoyenneté
Françoise Charavin, Jean Marcel Puech et Hassan Belrhali
(hassan.belrhali.ps@gmail.com)
Saint-Égrève, une vie associative foisonnante
(2ème partie, suite de la tribune de Saint-Égrève Autrement)
Très présentes dans le domaine de la culture, du sport et loisirs et de la solidarité, les associations locales regroupent aussi des parents d’élèves, des habitants des quartiers, des défenseurs de l’environnement et des passionnés d’un thème précis. Elles forment un véritable chaudron de relations humaines de proximité, de solidarités locales, nationales ou internationales. L’annuaire de la ville en recense 127 avec une adresse locale. On sait qu’en plus de nombreux habitants sont aussi adhérents d’associations régionales ou nationales.
Sur elles reposent les activités de loisirs des enfants et des adultes de Saint-Egrève, sur elles reposent la plupart des actions de solidarité. Dans les conseils d’école et les conseils de classes, les parents d’élèves sont des interlocuteurs indispensables.
A Saint-Egrève comme ailleurs, elles portent des projets innovants, elles proposent des initiatives hors des sentiers battus pour répondre à des besoins locaux non satisfaits.
La ville met souvent à leur disposition des locaux, répond parfois à leurs demandes de subventions mais elles trouvent seules des financements, grâce à leurs adhérents, à des sponsors ou à des fondations.
Certaines sont de gros employeurs dans la commune.
Toutes fonctionnent grâce au fort engagement de bénévoles qui mettent un peu ou beaucoup de temps et d’énergie au service de ces associations.
A ceux-là, nous disons : MERCI.
… Suite à l’emplacement du groupe Pour une gauche authentique à Saint-Égrève
L. Amadieu, B. Ruef et E. Bruyant
groupe.eco.sol@orange.fr
(3ème partie, suite de la tribune du groupe Écologie, Solidarité, Citoyenneté)
A St-Egrève, un fort potentiel pour développer l’économie sociale et solidaire !
Moins connus, peut-être parce qu’ils sont encore trop peu dans notre commune, les acteurs de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) œuvrent aussi pour créer de nouvelles formes d’activités économiques qui reposent sur des valeurs humanistes : ils prônent le développement durable/soutenable, ils revendiquent l’économie comme moyen et non comme finalité, la gestion des structures est autonome et indépendante, la notion de solidarité entre les individus et entre les structures est prédominante.
Complémentaire du secteur public, l’ESS regroupe les associations, les coopératives d’activité et d’emploi (CAE), les sociétés coopératives d’intérêt collectif (SCIC), les sociétés coopératives (SCOP), les fondations et les mutuelles. Elle est fondée sur les principes suivants : utilité sociale (services aux personnes et aux collectivités), développement durable, démocratie, consolidation économique.
Diverses études montrent que les citoyen·ne·s aspirent à des alternatives et souhaitent, entre autres, consommer responsable, inventer de nouvelles relations sociales, maîtriser leur travail, utiliser les logiciels libres…
La loi de 2014 pour le développement de l’ESS, dite « loi Hamon », engage l’État et les collectivités autour de 5 objectifs et, dans le cadre de sa Stratégie Europe 2020, l’Union européenne développe un train de mesures en faveur de l’ESS, tant pour des raisons de croissance économique que de cohésion sociale.
Les enjeux sont forts pour les communes : mise en œuvre des valeurs du développement durable et de la solidarité, poursuite du soutien à la vie associative, développement de l’emploi local non-délocalisable et porteur de sens sociétal.
Additif : pour des raisons techniques indépendantes de ma volonté, vous n’avez pas pu lire les vœux que je vous adressais dans le dernier numéro, j’en suis sincèrement désolée. Vous pouvez retrouver mon article sur le site de la Ville.
Sylvie GUINAND, Front de Gauche – PCF
https://gaucheauthentiquestegreve.wordpress.com/